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Restructuration et extension du Lycée Paul Valery

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Lieu
Menton, France
Année
2009

Le projet de restructuration et d’extension du lycée Paul Valéry à Menton se caractérise par une forte dualité. D’une part un site magnifique entre mer et montagne ouvert sur un horizon lointain, et par ailleurs de très fortes contraintes, liées au lieu même d’implantation, à savoir une très forte déclivité du terrain, la présence de la voie ferrée au Nord (fort générateur de nuisances), l’exiguïté des espaces disponibles pour l’extension, associée à une réglementation urbanistique stricte pour l’implantation des bâtiments nouveaux. Les travaux menés en site occupé ont été également un enjeu majeur dans le dispositif de construction de ce projet.

Ainsi, fort de cette contradiction, notre objectif premier a été celui de constituer une unité au site que nous avons retranscrit par une continuité spatiale - de par la nécessaire connexion des bâtiments entre eux, et ceci malgré les fortes différences altimétriques d’implantation - mais aussi continuité visuelle, afin d’offrir une véritable identité à cet établissement. Une peau unique et identitaire constituée de brise soleil en bois, vient tel un voile protecteur envelopper à la fois les bâtiments existants et les nouvelles constructions.

La réglementation en vigueur et la dimension exiguë de la parcelle ne laissaient que peu de latitude quant aux implantations des extensions : au Sud pour ce qui est des entités liées à l’enseignement et au Nord pour l’internat. Ainsi, la topographie a été un des axes majeurs de notre réflexion. A notre sens, investir un site, c’est s’engager dans une gestion nouvelle de l’espace bâti, gestion indispensable et vitale pour le futur, mais également donner corps au vide qui l’entoure. Ce travail sur le relief admet un minimum de remaniement de programme pour installer les différents bâtiments et organiser les espaces. Chaque entité prend place dans le paysage, leur organisation et répartition dans le site répond aux thèmes essentiels que sont :

La notion de flexibilité, de prise en compte environnementale, de simplicité des usages, de fonctionnalité, de cohérence qui permettent aux entités programmatiques de s’articuler autour d’espaces extérieurs redimensionnés et aménagés.

L’échelle du lieu qui a été mise en place grâce à l’implantant de bâtiment de dimension facilement appréhendable. La gestion des espaces est pensée en tant qu’entité urbaine, tel un microcosme offrant une diversité de paysages.

Des espaces extérieurs diversifiés, offrir de nouveaux cheminements, des lieux identitaires spécifiques, des espaces de rencontres, places, jardins... en respectant la nature du site. Certains des nouveaux bâtiments seront posés au cœur de jardins : jardins végétalisés pour l’internat, mais aussi « jardin urbain » et minéral pour les bâtiments d’enseignement, au milieu duquel les éléments techniques contraignants de type extraction du parking souterrain ont été transformés en éléments structurant l’espace par la couleur et la nouvelle fonctionnalité qui leur a été accordée. Ils deviennent ainsi des bancs au centre de la cour basse.

Une cohérence au site en respect d’un environnement. De par ses diverses interventions mais également une écriture architecturale homogène, le projet donne au Lycée une image spécifique et inscrite dans le site afin de ne pas nuire aux bâtiments environnants et de ne pas dégrader leurs vues existantes. Au contraire l’implantation de nouveaux bâtiments cherche à protéger et contenir les éventuelles nuisances induites par le lycée : nuisances sonores d’une part mais également visuelles, d’où la création d’un « bâtiment écran » au Sud de la parcelle afin de filtrer les activités. Le travail spécifique sur cet écran, mais aussi la constitution d’une nouvelle peau en persiennes bois visaient deux objectifs majeurs. Le premier décrit précédemment, mettre en place une unité visuelle, mais aussi assurer un confort thermique lié à la protection solaire. De même des toitures végétalisées ont été installées sur les bâtiments toujours dans ce double objectif de constitution d’une unité, mais aussi de ne pas nuire visuellement à l’environnement, et ensuite de répondre à une amélioration thermique du bâti existant.

Ainsi nous avons répondu aux attentes en termes d’usage, mais également aux objectifs de développement durable énoncés par le maître d’ouvrage. Ce qui nous importait, ici c’était que la question du développement durable ne soit pas exclusivement une question technique et de thermique, mais également, voire même avant tout, une prise de conscience du bon sens et de la constitution de lieux agréables à vivre et ayant la force de s’inscrire dans le temps.

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